La Nouvelle-Zélande attribue une attaque à un groupe lié à l’État chinois
Le gouvernement néo-zélandais a récemment accusé la Chine d’être responsable d’une cyberattaque visant son Parlement en 2021. Selon Judith Collins, Ministre de la Défense chargée de la protection des communications gouvernementales, l’attaque a été repoussée et le groupe à l’origine neutralisé. Le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon, a reconnu devant la presse que l’attribution de cette cyberattaque à la Chine constituait une étape importante susceptible de tendre les relations avec le principal partenaire commercial du pays.
Protestations officielles auprès de l’ambassadeur chinois
Wellington a exprimé ses protestations auprès de l’ambassadeur chinois dans le pays, a déclaré le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters. Ce dernier a également ajouté que la Chine a nié les allégations sans fondement concernant la provenance du groupe de pirates informatiques. L’ambassade chinoise en Nouvelle-Zélande a rejeté catégoriquement ces accusations infondées et irresponsables, exprimant un fort mécontentement.
Le Royaume-Uni pointe également du doigt la Chine pour des cyberattaques
Les pays occidentaux sont de plus en plus disposés à dénoncer les opérations malveillantes dans le domaine du cyber et à pointer du doigt les gouvernements étrangers, notamment la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Iran. Récemment, Londres a également accusé la Chine de mener des cyberattaques contre des parlementaires critiques envers Pékin et contre la Commission électorale britannique.
Annonce de sanctions et convocation de l’ambassadeur chinois au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a ainsi annoncé des sanctions et convoqué l’ambassadeur chinois pour exprimer son mécontentement. En réponse, l’ambassade chinoise en Grande-Bretagne a également dénoncé des accusations totalement infondées et une diffamation malveillante. Ce dossier s’ajoute à une série de crises entre les deux pays ces dernières années, bien loin de l’âge d’or souhaité par l’ancien Premier ministre britannique David Cameron, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, en 2015.
Impact sur les relations diplomatiques et économiques entre la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la Chine
L’attribution de ces cyberattaques à la Chine, principalement par la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni, pourrait avoir un impact négatif sur les relations diplomatiques et économiques entre ces pays. Il est important de noter que la Chine est le principal partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande et l’un des plus importants pour le Royaume-Uni. Toutefois, ces pays ne sont pas les seuls à s’inquiéter des actions potentiellement nuisibles de la Chine dans le cyberespace.
Les États-Unis également concernés par les cyberattaques chinoises
Les États-Unis ont également exprimé leur inquiétude face aux cyberattaques prétendument lancées par la Chine contre leurs institutions et entreprises. Washington accuse Pékin d’être à l’origine de nombreuses attaques visant notamment des entreprises américaines du secteur de la technologie, de l’aérospatiale et de la défense. L’administration Biden a fait de la cybersécurité une priorité, avec un accent particulier sur la protection de ses infrastructures critiques face aux menaces étrangères, y compris la Chine et la Russie.
Renforcement des mesures de cybersécurité et coopération internationale
Au vu de cette situation tendue, il est primordial que les pays touchés par ces attaques renforcent leurs dispositifs de cybersécurité afin de protéger leurs intérêts nationaux. De plus, une coopération internationale en matière de cybersécurité pourrait permettre de mieux faire face aux menaces émanant de groupes de pirates informatiques liés à des gouvernements étrangers.
Instauration d’un dialogue constructif entre les parties concernées
Il est également crucial d’établir un dialogue constructif avec la Chine, afin de dissiper les tensions et de trouver des solutions communes pour mettre fin aux actions malveillantes dans le cyberespace. Ainsi, l’instauration d’une confiance mutuelle et d’un respect entre les pays concernés pourrait contribuer au renforcement de leur sécurité collective dans ce domaine en constante évolution et de plus en plus menaçant.