L’évolution récente des relations commerciales entre géants technologiques et entreprises russes a été mise en exergue par un décalage temporel important dans l’application d’un embargo prévu par Microsoft envers certaines de ces entités. Un acte de non-agression commerciale qui trouverait ses origines non pas tant dans une politique de défense personnelle, mais s’inscrivant davantage dans le contexte économique global imposé par l’Union Européenne.
Un embargo différé aux conséquences imprévisibles
Défiant les rapports récents, il apparaît que l’interdiction imposée par Microsoft concernant les sociétés à capitaux russes n’entrera finalement en vigueur qu’à la fin du mois de mars 2024. L’implication dans ce dossier de la plateforme informatique Softline, partenaire fidèle et engagé auprès de Microsoft, serait au cœur de cette décision.
Les sanctions européennes : facteur clé de cette politique restrictive
Cette prise de position n’est pas uniquement liée à une vision stratégique propre à Microsoft. La firme agit en réalité en écho aux sanctions économiques mises en place par l’Union Européenne vis-à-vis des entreprises d’origine russe, dans le cadre complexe et tendu du conflit russo-ukrainien.
Une entrave susceptible de rebondir positivement sur les fournisseurs locaux
Peu de clarté filtre quant à l’efficacité réelle qu’aura cette mesure sur le conflit en cours. Les doutes subsistent : cette stratégie parviendra-t-elle à influencer la Russie en incitant ce pays à retirer ses troupes ? N’y aura-t-il pas, au contraire, un effet pernicieux favorisant uniquement le développement et le succès des fournisseurs cloud et IT locaux ?
La population russe exemptée des conséquences directes
Mais une chose demeure certaine : les services cloud proposés aux particuliers et professionnels indépendants russes ne sont pas concernés par ces restrictions. Ainsi, même si des entreprises pourraient se retrouver affectées par la ligne de conduite adoptée par Microsoft, force est de constater que les citoyens russes dans leur individualité se trouvent préservés de l’impact de cet embargo.
Une posture aux retombées internationales encore inconnues
L’annonce retentissante de la firme américaine interroge sur le devenir des axes de déploiements technologiques en Russie ainsi qu’à l’étranger. Si elle semble légitimée par le contexte économique international, reste à déterminer l’influence qu’exercera cette décision sur la popularité des géants de la technologie et notamment sur celle de Microsoft. Dans ce nouvel échiquier économique mouvant, chaque coup doit être précisément calculé.